Phase I Phase 2

Phase II

Le Centre communautaire de counselling du Nipissing, en partenariat avec le Centre de counselling de Thunder Bay et B’saanibamaadsiwin Aboriginal Mental Health Services, est heureux de présenter la Stratégie de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario. Cette stratégie a été mise au point en 2014-2015 grâce à une subvention de la Fondation Trillium de l’Ontario et à l’appui du Réseau local d’intégration des services de santé du Nord-Est de l’Ontario.

La directrice du projet, Linda Rankin, et la coordonnatrice du développement communautaire, Jennifer Gordon, ont aidé les communautés du Nord de l’Ontario à se concerter pour établir cette stratégie novatrice. Des professionnels de la santé et d’autres domaines, des citoyens, des femmes et des familles ayant vécu l’expérience d’un trouble de l’humeur postpartum ont conçu une stratégie de sensibilisation pour mettre en lumière les besoins des femmes et des familles aux prises avec ces troubles dans le Nord de l’Ontario.

Cette stratégie regroupe la voix de huit groupes de travail : Nord-Ouest de l’Ontario, Algoma, Timmins et son district, Sudbury et son district, Timiskaming, Nipissing, Muskoka, Parry Sound, et Premières nations.

Cette vidéo (en anglais) présente un portrait sans détour des troubles de l’humeur postpartum. Elle peut ne pas convenir à tous.

Fondation Trillium de l'Ontario

Le Projet de troubles de l’humeur postpartum vise à combler les lacunes dans les services de santé mentale pour les parents dans le Nord de l’Ontario.



 Les Faits

Les troubles de l’humeur postpartum touchent...

C’est un fait :

Les troubles de l’humeur postpartum sont complexes, et ils sont aggravés par la honte, les stigmates et le silence qui y sont associés.

Les troubles de l’humeur postpartum sont une condition médicale plus grave que le baby blues. Il s’agit d’un trouble de santé mentale qui découle des difficultés d’adaptation physique et émotionnelle à la suite de la naissance ou de l’adoption d’un enfant. L’arrivée d’un enfant peut déclencher des émotions puissantes, dont la joie et l’enthousiasme, mais également la tristesse, l’anxiété et la dépression. Les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur postpartum souffrent souvent en silence. Aux endroits où des services sont disponibles, les familles hésitent malgré tout à demander de l’aide car elles ressentent de la honte.

Il faut ajouter que de nombreux parents touchés par un trouble de l’humeur postpartum se sentent stigmatisés par la croyance des autres selon laquelle ces troubles sont causés par une faiblesse quelconque ou un manque de caractère. Ces troubles sont souvent accompagnés des facteurs suivants : changements de l’humeur, susceptibilité, insomnie, pensées obsessives, problèmes d’appétit, envie de pleurer, colère, anxiété, problèmes de relations humaines, impression d’être sans valeur, perte de jouissance de la vie.

« La première chose à faire est de parler de ce que vous vivez aux gens qui vous entourent. Leur appui peut rendre le cheminement beaucoup moins difficile. »
- Michelle

Les responsables du Projet de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario estiment que ces troubles touchent plus de 3 500 familles dans la région chaque année. Le manque de sensibilisation et les difficultés de diagnostic et de traitement peuvent avoir des conséquences graves pour les mères, les pères, les bébés et les autres membres de la famille.

À l’heure actuelle, l’Ontario ne possède pas un modèle intégré et coordonné de prestation de services aux familles souffrant d’un trouble de l’humeur postpartum. Cette maladie mentale touche à la fois les parents et l’enfant, ainsi que le développement du nourrisson et de son lien d’attachement avec ses parents. Ces troubles sont complexes et il faut intervenir de manière stratégique et intégrée. Pourtant, aujourd’hui, on parle plutôt de « loterie du code postal » : les services sont offerts de façon sporadique et les familles qui peuvent en profiter sont celles qui habitent à proximité. Les autres se retrouvent les mains vides. Notre projet, la création de la Stratégie de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario, vise à corriger cette inégalité qui entraîne inutilement des souffrances chez de nombreuses familles.

Que sont les troubles de l’humeur postpartum?

Les troubles de l’humeur postpartum se produisent au cours de la grossesse et jusqu’à un an après la naissance d’un enfant. Les symptômes peuvent être légers ou graves : anxiété; susceptibilité; inquiétude; difficulté à dormir, à se concentrer ou à prendre des décisions; pleurs incontrôlables; perte d’intérêt ou de plaisir; changements de l’appétit; épuisement; peur de se faire du mal ou de faire mal à l’enfant. Ces troubles sont très mal compris. Les familles et les professionnels participant au projet ont été très nombreux à souligner que les troubles de l’humeur postpartum sont accompagnés de honte et de stigmates. Les familles ayant vécu un trouble de l’humeur postpartum ont décrit à quel point elles ont eu de la difficulté à mettre le doigt sur le problème, à demander de l’aide et à accéder aux services. Les parents touchés sont craintifs et manquent de confiance en eux. Ils hésitent à révéler ce qu’ils ressentent ou pensent, car ils craignent de subir des conséquences négatives. Postpartum Mood Disorders are very commonly misunderstood. The shame, stigma and misunderstanding of PPMDs have been consistently reported by the families and professionals working with the Northern Ontario Postpartum Mood Disorder Project. The families with lived experience who have advised the PPMD Project have described the challenges they faced identifying the issue, asking for help and accessing services. Stigma and shame contribute to parents worry, lack of confidence and fear of what may happen if they disclose what they are experiencing, thinking or feeling.

Ce que les troubles de l’humeur postpartum ne sont pas

Les baby blues (ou syndrome du troisième jour) touchent jusqu’à 75 % des femmes à la suite de la naissance d’un enfant. Les symptômes (envie de pleurer, fatigue, susceptibilité, anxiété) se manifestent généralement pendant une dizaine de jours. Toutefois, contrairement aux autres troubles de l’humeur postpartum, aucune intervention n’est habituellement requise. Il y a toujours un risque que les parents et les professionnels méprennent un trouble de l’humeur postpartum pour un simple cas de baby blues. C’est pourquoi les troubles de l’humeur postpartum peuvent passer inaperçus ou ne pas être reconnus comme tels.

Expériences vécues par les pères
Les troubles de l’humeur postpartum chez les Autochtones
La dépression post-adoption
Les troubles de l’humeur postpartum touchent toute la famille
Le coût économique des troubles de l’humeur postpartum

Intervention précoce

L’intervention et le traitement précoces peuvent limiter les effets négatifs des troubles de l’humeur postpartum sur les mères, les enfants et les familles, et contribuer à prévenir la transmission intergénérationnelle. Les recherches récentes ont indiqué qu’une approche systématique de la santé mentale périnatale était importante pour assurer le développement sain de l’enfant. Les interventions devraient être axées sur la création de partenariats entre fournisseurs de services pour adultes et pour enfants; mettre l’accent sur les parents, le nourrisson et la dyade parent-enfant; et tenir compte des facteurs bio-psycho-sociaux. Dans une perspective internationale, mentionnons que le ministère de la Santé de la Nouvelle-Zélande a adopté en 2011 un modèle bio-psycho-social pour les soins dans le cadre de ses lignes directrices Healthy Beginnings. Ces lignes directrices favorisent également l’intervention concurrente pour le traitement des troubles de l’humeur postpartum.

 LA DÉMARCHE

D’avril 2014 à mars 2015, l’équipe du Projet de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario a travaillé de pair avec plus de 60 organismes et communautés.

Au nombre des partenaires, on retrouvait des organismes de la santé ou de domaines connexes, ainsi que des familles ayant vécu l’expérience d’un trouble de l’humeur postpartum. Les milieux urbains et ruraux étaient représentés, tout comme les communautés des Premières nations. La stratégie est donc le fruit de la collaboration de nombreuses personnes. Elle a pour but de sensibiliser les citoyens aux troubles de l’humeur postpartum et de mettre en relief les besoins des familles touchées par cette maladie mentale dans le Nord de l’Ontario.

Groupes de travail

Huit groupes de travail ont participé au Projet de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario. Ces groupes étaient composés de représentants d’organismes offrant des services et de femmes ayant vécu un trouble de l’humeur postpartum. Les membres de ces comités ont offert leur temps et leur savoir-faire bénévolement pour permettre d’établir une stratégie pour le Nord de l’Ontario. Les membres ont également recruté des femmes et des familles pour participer au tournage des vidéos et au projet PhotoVoix.

Au cours du projet, les groupes de travail ont conçu une carte des services dans leur région. Ils ont aussi discuté des forces et des défis propres à leurs communautés et fait des recommandations pour surmonter les difficultés.

 

Les groupes de travail avaient deux principales responsabilités :

  1. Recueillir de l’information pour étayer la préparation de la Stratégie de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario.
  2. Accroître la collaboration au sein des communautés pour définir des solutions durables, novatrices et adaptées aux particularités culturelles de la population afin d’aborder le problème des troubles de l’humeur postpartum.

Voir la liste des groupes de travail

 Photovoix

Un projet PhotoVoix est une démarche de groupe qui a pour but de donner le coup d’envoi à un changement social. La méthode a été mise au point par Carol Wang et Mary Ann Burris en 1993. Elle a été utilisée à plusieurs endroits dans le monde pour briser les stigmates et permettre aux participants de s’exprimer et de s’auto-représenter. Un projet PhotoVoix constitue également un outil de prise en charge et de changement, ainsi qu’un signal d’espoir pour les communautés.

Les femmes qui ont vécu un trouble de l’humeur postpartum sont les mieux placées pour parler de leur chemin vers la guérison. Cinq participantes ont communiqué électroniquement et se sont rencontrées en personne pour mener à bien le projet PhotoVoix. Plus

Pendant cinq ou six semaines, les participantes ont pris des photographies et se les sont envoyées. Elles ont discuté de leur expérience et formulé des recommandations pour changer les choses. Nous avons beaucoup appris de ces femmes qui connaissent intimement les troubles de l’humeur postpartum.

Par leurs photos, elles répondent aux questions suivantes :

  • Quand avez-vous compris que vous aviez un trouble de l’humeur postpartum?
  • Qu’est-ce qui vous l’a fait comprendre?
  • Qu’est-ce qui vous a aidée?
  • Que voulez-vous que l’on retienne à propos de votre expérience?

Les photos illustrent la honte, les stigmates, l’isolement et la peur vécus par les familles aux prises avec les troubles de l’humeur postpartum. Elles montrent à quel point ces troubles peuvent nuire aux relations humaines, et à quel point ces sentiments et expériences sont mal comprises et refoulées.

Toutes les familles ont le droit de recevoir des services respectant leurs particularités culturelles et empreints de compassion. Elles ont aussi le droit d’être entendues lorsqu’elles demandent de l’aide. Les participantes ont toutefois confirmé que cela n’avait pas été le cas pour eux. Ces personnes ont eu le courage de partager leur vécu, pour nous aider à apprendre et à apporter des changements. Moins

Un arbre dans ses feuilles

- Melissa

La vie me coule entre les doigts

- Melissa

Perdue dans la brume

- Melissa

De l’espoir, toujours

- Melissa

Écrasée

- Kim

Un arbre parmi d’autres

- Kim

Voir plus loin

- Kim

La route est longue

- Kim

Brouillard

- Nicole

Rejeter les attentes

- Nicole

Compassion forcée

- Nicole

Percée de soleil

- Nicole

Postpartum

- Michelle

Le piédestal

- Michelle

Tendre la main

- Michelle

L’espoir

- Michelle

Sous la couverture

- Niibaageezokwe

Filet de sécurité

- Niibaageezokwe

Multipliée

- Niibaageezokwe

La main à la pâte

- Niibaageezokwe

Traverser le pont

- Niibaageezokwe

Ma guérison

- Niibaageezokwe

 RECOMMANDATIONS

Faire des THP un enjeu prioritaire

Le manque de sensibilisation et les lacunes dans le diagnostic et le traitement de ces maladies mentales peuvent avoir des conséquences profondes pour tous les membres de la famille.

Sensibiliser les citoyens aux THP

Les membres de la communauté doivent être conscients de la prévalence des THP, des facteurs de risque et des moyens d’obtenir de l’aide.

Fournir aux communautés du Nord de l’Ontario un financement pour qu’elles offrent

a. des services qui tiennent compte des THP et de la réalité culturelle des personnes touchées
b. un ensemble complet de services adaptés à la réalité culturelle des familles et aux étapes du développement du nourrisson et de l’enfant..

 RESSOURCES

Voici certains symptômes associés aux troubles de l’humeur postpartum chez les mères:

• Difficulté à dormir ou à manger
• Ennui
• Susceptibilité et frustration
• Sentiment de culpabilité
• Envie de pleurer
• Anxiété ou crises d’anxiété
• Inquiétude constante
• Confusion
• Épuisement
• Perte de joie de vivre
• Désir d’isolement
• Impression de ne pas être capable de tisser des liens avec le bébé

Si vous avez un ou plusieurs de ces symptômes, communiquez avec un professionnel de la santé. Vous n’avez rien à vous reprocher et vous n’êtes pas seule.

Les mères nous ont dit que les approches suivantes les avaient aidées à surmonter leur trouble de l’humeur postpartum:

• Demander de l’aide
• Parler à leur médecin ou à leur infirmier praticien ou infirmière praticienne
• Obtenir du counselling
• Visiter un centre pour la famille et l’enfance
• Parler de leur expérience
• Faire de l’activité physique
• Boire plus d’eau
• Manger sainement
• Limiter la consommation de caféine
• Faire quelque chose pour elles-mêmes chaque jour
• Réviser leurs attentes – aucune mère n’est parfaite

La psychose postpartum est un phénomène rare. Il s’agit d’une urgence médicale.


• Avez-vous songé à faire du mal à votre bébé ou à vous faire du mal?
• Avez-vous des hallucinations auditives ou visuelles?
• Croyez-vous que des gens ou des choses menacent votre bébé
• Vous sentez-vous confuse ou détachée de la réalité?

Obtenez de l’aide immédiatement. Rendez-vous à l’hôpital et demandez l’aide du programme d’intervention de crise.

Il est important de souligner que les troubles de l’humeur peuvent aussi toucher les pères biologiques et adoptifs au cours de la grossesse et après la naissance d’un enfant.

Le conjoint, les amis et les membres de la famille sont parmi les mieux placés pour aider une mère à traverser la période de dépression postpartum.

Ils peuvent:
• offrir à la mère ce dont elle a besoin
• écouter la mère et lui donner leur soutien
• aider la mère à comprendre qu’elle n’a rien fait de mal
• encourager la mère à obtenir de l’aide
• passer du temps avec le bébé
• prendre soin d’eux-mêmes
• être patients

Pour en savoir plus au sujet des troubles de l’humeur postpartum, consultez le site lifewithnewbaby.ca


Pour plus d’information, veuillez communiquer avec le Centre
communautaire de counselling du Nipissing au 1-888-814-3327

Le Projet de troubles de l’humeur postpartum est réalisé grâce à une subvention de la Fondation Trillium de l’Ontario and Wasauksing First Nation Health Services

 

Ontario Trillium Foundation

Wasauksing First Nation Health Services

 

Un arbre dans ses feuilles

J’étais dépendante à la drogue avant, durant et après ma grossesse. Je m’étais éloignée de ma famille et j’avais honte de moi-même. J’aurais dû demander de l’aide. J’avais besoin de ma famille, de savoir que j’étais aimée et appuyée par les gens que j’ai côtoyés toute ma vie. Je suis le tronc de cet arbre. Je suis entourée de feuilles, qui représentent la famille qui m’aime sans condition.

- Melissa

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La vie me coule entre les doigts

L’arrivée d’un enfant est censée être la plus belle période dans la vie d’une mère. Pourtant, je me sentais profondément seule. La chute symbolise la cascade de sentiments et d’émotions qui s’est abattue sur moi après la naissance de mon fils.

- Melissa

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Perdue dans la brume

Je consommais pour échapper aux symptômes de la dépression postpartum. Les pierres représentent l’instabilité que je connaissais. La brume symbolise les pensées irréalistes et imprécises qui traversaient mon esprit.

- Melissa

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De l’espoir, toujours

- Melissa

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Écrasée

J’étais comme la clôture, écrasée par le poids de tout ce qui me recouvrait.

- Kim

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Un arbre parmi d’autres

Les femmes sont très nombreuses à lutter contre la dépression postpartum. Tenez-vous droite. Vous n’êtes pas seule!

- Kim

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Voir plus loin

Je suis dans l’ombre, mais je sais voir plus loin, ce qui me redonne espoir.

- Kim

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La route est longue

Il faut du temps pour surmonter l’anxiété. Pensez au ciel bleu qui vous attend. Il y a de l’espoir.

- Kim

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Brouillard

Je me sentais comme la tasse de café. Embrouillée. Ma vie était comme un brouillard. Après la naissance de mon bébé, je n’ai pas ressenti la joie immense ou l’attachement profond auquel on s’attend d’une nouvelle mère. Je me sentais vide, littéralement parce qu’il n’était plus en sécurité dans mon ventre, et symboliquement parce que je ne ressentais pas réellement d’émotions. Ce nouvel être semblait m’avoir complètement vidée de mon énergie, de mes émotions et de mon « moi » profond.

- Nicole

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Rejeter les attentes

En tant que femmes et mères, on nous impose de nombreuses attentes. Les femmes donnent naissance à des enfants depuis toujours. Je me disais que l’instinct maternel devrait être suffisant pour que je joue mon rôle de mère. Mais je ne pouvais bloquer les voix qui me disent le contraire. Je me tournais vers les autres, vers les livres et vers Internet pour obtenir des conseils parentaux. Je trouvais des réponses que je ne voulais pas entendre et qui ne faisaient qu’alimenter mon anxiété. Ce désir d’obtenir l’approbation des autres a plongé ma vie dans le chaos, dans un grand stress. J’aurais dû rejeter ces attentes pour être une meilleure mère pour mon fils.

- Nicole

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Compassion forcée

Les relations humaines sont difficiles lorsqu’on souffre d’un trouble postpartum. Comment cerner ou expliquer le problème? Je savais que les choses n’allaient pas, mais je ne savais pas comment les décrire. Je déversais mon stress et mon anxiété sur le dos de mon mari – et même de mon fils. Il était plus facile d’être en colère et d’avoir l’esprit fermé que d’essayer de comprendre le mal qui me touchait. Mon mari attendait mon appel à l’aide. Il avait énormément de compassion pour moi, mais celle que j’avais pour lui était forcée.

- Nicole

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Percée de soleil

On m’a dit et répété souvent que les choses s’amélioreraient. Mais j’étais aveuglée par l’instant présent. Mon bébé avait beaucoup de coliques et ne dormait qu’une heure à la fois. Ces problèmes peuvent obscurcir la lumière qui tente de percer les nuages. Malgré tout, il faut savoir saisir les moments de soleil. Ce sont eux qui m’ont aidée à traverser cette épreuve.

- Nicole

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Postpartum

Mon enfant avait quatre mois quand j’ai appris que j’étais atteinte du syndrome postpartum. J’ai utilisé des jouets pour former le chiffre « 4 », qui représente le moment où j’ai pris conscience que quelque chose ne tournait pas rond.

- Michelle

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Le piédestal

Je me suis grandement appuyée sur mon mari pour surmonter les troubles de l’humeur qui ont suivi la naissance de chacun de mes deux enfants. Mon mari a été d’une aide précieuse pour que je regagne mon estime de soi.

- Michelle

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Tendre la main

Tendez la main aux gens les plus proches de vous. L’appui des personnes qui tiennent à vous vous aidera à passer cette période difficile.

- Michelle

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L’espoir

Il y a de la lumière au bout du tunnel. Pour vous remettre sur pied, soyez consciente de chaque étape de vos progrès.

- Michelle

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Sous la couverture

Je savais qu’il se passait quelque chose d’inhabituel. J’étouffais mes émotions sous une couverture et je me sentais coupable d’avoir des idées noires. Je craignais de mettre un jour mes idées à exécution.

J’avais honte de mes pensées. Les Anishnabé donnent la vie et protègent la vie. Pourquoi avais-je ces pensées et ces sentiments?

- Niibaageezokwe

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Filet de sécurité

J’aurais eu besoin d’un réseau d’appui plus solide, d’un meilleur filet de sécurité, de plus de services, de plans plus transparents, bref, de plus de soutien.

Les professionnels, dont ceux de la santé, doivent indiquer plus clairement quels sont les plans de sécurité, les services de soutien et les options de référence à d’autres services. Ils doivent avoir l’esprit plus ouvert aux autres options de soins et de soutien, et ils doivent faire un suivi approprié auprès de la patiente et de sa famille.

- Niibaageezokwe

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Multipliée

Ce qui m’aurait été le plus utile? Pouvoir me multiplier pour porter le fardeau à plusieurs.

- Niibaageezokwe

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La main à la pâte

Tout le monde a un rôle à jouer lorsqu’une femme est enceinte. Tout le monde a un rôle à jouer dans l’arrivée de ce nouvel être vivant. La responsabilité est partagée.

- Niibaageezokwe

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Traverser le pont

Je veux que les autres comprennent ce que j’ai vécu. Je veux jeter un pont pour que les autres ne soient plus dans l’ignorance.

- Niibaageezokwe

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Ma guérison

Les plantes médicinales et les enseignements traditionnels ont été un élément clé de mon rétablissement.

- Niibaageezokwe

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GROUPES DE TRAVAIL

8 groupes de travail se sont réunis pour élaborer la Stratégie de troubles de l’humeur postpartum du Nord de l’Ontario :

  1. Muskoka-Parry Sound
  2. Nipissing
  3. District d’Algoma
  4. District de Sudbury
  5. District de Timiskaming
  6. District de Timmins
  7. Thunder Bay et son district
  8. Premières nations du Nord de l’Ontario
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INITIATIVES DE SANTÉ MENTALE PÉRINATALE DANS LE MONDE

Mother First (2010) (document en anglais)

Pays
Canada(Saskatchewan)

Mesures concrètes:
Recommandations
Sensibilisation
Dépistage
Traitement
Pérennité & responsabilité

Perinatal Mental Health National Action Plan (2008-2010) (site en anglais)

Pays:
Australie

Mesures concrètes:
Stratégies
Formation et perfectionnement du personnel
Évaluations psychosociales universelles
Cheminement pour les patients

Healthy Beginnings (2011) (site en anglais)

Pays:
Nouvelle-Zélande

Mesures concrètes:

  • Lignes directrices
  • Services mère-père-enfant (triade)
  • Services complets et intégrés pour la triade
  • Évaluation et traitement fondés sur les principes du développement
  • Interventions sur mesure, de la manière la moins restrictive et la plus normative possible
  • Dépistage et intervention précoces
  • Collaboration entre les familles et les fournisseurs de services
  • Approche adaptée aux particularités culturelles
  • Services fondés sur des données probantes, axés sur des buts, responsables, acceptables et accessibles

(l’organisation des services en santé mentale périnatal en Ontario)

Pays
Canada(Ontario)

Mesures concrètes:
Recommandations
Services
Sensibilisation et formation
Politiques
Recherche

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Expériences vécues par les pères

Les chercheurs se sont récemment penchés sur les circonstances particulières des troubles de l’humeur postpartum vécus par les pères. Ces troubles sont associés à des conséquences négatives pour les enfants, la famille et la relation entre les parents. De plus, le coût économique est plus élevé lorsque le père est touché par un trouble de l’humeur postpartum. Cette problématique a reçu peu d’attention jusqu’à présent. D’ailleurs, l’Ontario ne possède aucun programme de dépistage systématique ou de traitement de la dépression et de l’anxiété chez les pères au cours de la période suivant une naissance ou une adoption.

Au cours de la période de transition à la vie de parent, une transformation se produit dans les relations au sein de la famille et dans les relations entre la famille et les autres membres de la communauté. Chez les pères, cette transformation peut entraîner un stress particulier, à la fois parce qu’ils ont certaines attentes envers eux-mêmes et parce qu’ils se sentent obligés de se plier aux attentes de la société. Il a été démontré que lorsque le père est stressé, la relation de couple est moins satisfaisante et les parents ont une perception négative de leur rôle parental. Les principaux facteurs de stress chez les pères sont les suivants : 1) attentes de la société; 2) manque de soutien social; 3) faible estime de soi; 4) épuisement; 5) nouvelles responsabilités familiales et inquiétudes à propos de l’avenir; 6) soucis financiers; 7) exigences du travail; 8) manque de confiance à l’égard de l’autre parent.

Information supplémentaire sur les expériences vécues par les pères (en anglais)

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Les troubles de l’humeur postpartum chez les Autochtones

Il est largement reconnu que la colonisation des Autochtones est un déterminant sous-jacent de leur santé mentale et physique. La colonisation a mené directement à des désavantages économiques, politiques et sociaux pour les Autochtones, qui sont aggravés par un racisme systémique à leur égard. Les Autochtones du Nord de l’Ontario ont un taux de chômage et de pauvreté plus élevé que l’ensemble de la population. Ils ont plus de risque de souffrir d’une maladie physique ou mentale, et ils sont moins scolarisés que l’ensemble de la population.

Le taux précis de troubles de l’humeur postpartum chez les Autochtones du Nord de l’Ontario n’est pas connu. On peut toutefois postuler que la prévalence de ces troubles est plus élevée chez les Autochtones que chez les membres d’autres groupes de la population. Les responsables du projet ont effectué une revue de la littérature sur le sujet. Au nombre des pratiques exemplaires recommandées en cas de troubles de l’humeur postpartum, on note l’adaptation culturelle des soins offerts aux mères, aux enfants et aux familles.

Information supplémentaire sur les troubles de l’humeur postpartum chez les Autochtones (en anglais)

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La dépression post-adoption

June Bond a inventé l’expression « dépression post-adoption » en 1995. Il s’agit d’un trouble de l’humeur auquel sont associés des symptômes de dépression. Dans sa description, Bond mentionne les facteurs suivants : 1) l’infertilité; 2) l’atteinte d’un but important, suivie d’une déception; 3) les facteurs de stress associés au processus d’adoption; 4) la perte de l’expérience de la naissance; 5) la perte de l’idéal de l’« enfant rêvé »; et 6) l’incertitude juridique qui peut avoir lieu après l’adoption. Les chercheurs ont indiqué que les parents adoptifs vivent certains des mêmes facteurs de stress que les parents biologiques : manque de sommeil; insatisfaction au sein du mariage; stress causé par les coliques, le reflux gastrique et les pleurs continus d’un bébé. Tous ces facteurs conjugués entraînent un stress particulier pour les parents adoptifs. Au nombre des facteurs de risque, on note le manque de sommeil ou de repos; une faible estime de soi; une relation de couple non satisfaisante; un manque de soutien social; des antécédents de dépression; et des attentes irréalistes.

Information supplémentaire sur la dépression post-adoption (en anglais)

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Les troubles de l’humeur postpartum touchent toute la famille

Lorsqu’ils ne sont pas traités, les problèmes de santé mentale des parents peuvent avoir des répercussions pour les enfants. Les troubles de l’humeur postpartum nuisent au bien-être physique, social et psychologique des enfants. C’est ce qu’on appelle la « transmission intergénérationnelle ».

Plus d’information sur la transmission intergénérationnelle (en anglais)

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Le coût économique des troubles de l’humeur postpartum

Les troubles de l’humeur postpartum constituent un fardeau énorme pour l’économie et la société. À l’heure actuelle, le Canada investit moins dans les services de santé mentale que d’autres pays développés. La majorité des fonds sont consacrés aux soins aigus. En 2010, le Groupe consultatif du ministère de la Santé et des Soins de longue durée sur la Stratégie de santé mentale et de lutte contre les dépendances de l’Ontario avait recommandé d’augmenter les investissements dans les services communautaires pour être en mesure de fournir les services et mesures de soutien nécessaires (Respect, rétablissement, résilience, 2010).

Afin d’y arriver, il est essentiel de comprendre le coût économique et social des troubles de l’humeur postpartum et de constater à quel point ces troubles constituent un fardeau pour le système de services sociaux et de soins de santé en Ontario. Des estimations conservatrices indiquent que le coût direct en soins de santé pour les troubles de l’humeur non traités au cours de la grossesse seulement s’établit à environ 20,5 millions de dollars. Étant donné que la moitié seulement des troubles de l’humeur postpartum sont décelés par les fournisseurs de soins de santé, ces estimations sont beaucoup trop basses et ne reflètent pas le coût réel de ces troubles.

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LES FAMILLES DU NORD DE L’ONTARIO

En 2009-2010, un total de 11 721 enfants sont nés dans la région couverte par les trois Réseaux locaux d’intégration des services de santé du Nord de l’Ontario. Compte tenu de la prévalence des troubles de l’humeur postpartum chez les mères et les pères, on peut estimer que plus de 3 500 familles biologiques dans le Nord sont touchées par cette maladie chaque année. De plus, il y a environ 1 600 adoptions en Ontario chaque année, et une famille adoptive sur quatre est touchée par une dépression post-adoption. Il faut donc ajouter des parents adoptifs aux quelque 3 500 parents biologiques touchés dans le Nord. Il faut agir dès maintenant pour trouver des solutions à cet important problème de santé communautaire.

Afin d’y arriver, il est essentiel de comprendre le coût économique et social des troubles de l’humeur postpartum et de constater à quel point ces troubles constituent un fardeau pour le système de services sociaux et de soins de santé en Ontario. Des estimations conservatrices indiquent que le coût direct en soins de santé pour les troubles de l’humeur non traités au cours de la grossesse seulement s’établit à environ 20,5 millions de dollars. Étant donné que la moitié seulement des troubles de l’humeur postpartum sont décelés par les fournisseurs de soins de santé, ces estimations sont beaucoup trop basses et ne reflètent pas le coût réel de ces troubles.

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GROUPES DE TRAVAIL

Merci, Miigwetch, Thank you aux organismes et communautés suivantes, qui ont investi temps et efforts dans la réalisation de ce projet :

Nord-Ouest de l’Ontario
Sous la direction du Centre de counselling de Thunder Bay

  • Association canadienne pour la santé mentale (Kenora)
  • Association canadienne pour la santé mentale (Thunder Bay)
  • Bureau de santé du district de Thunder Bay, services de santé pour les familles et dans les écoles
  • Bureau de santé du Nord-Ouest
  • Collège Confederation, Centre pour l’enfance et la famille
  • Communities Together for Children
  • Dilico Anishinabek Family Centre
  • Meilleur départ Dorion/Nipigon/Red Rock
  • Riverside Community Counselling Services, Fort Frances
  • Université Lakehead, École de soins infirmiers
  • Membres de la communauté

Premières nations
Sous la direction du B’saanibamaadsiwin Aboriginal Mental Health Program

  • Anishinabek Nation : Union of Ontario Indians
  • Première nation Garden River, Naan Doo We’An Wellness Centre
  • Première nation Hornepayne, centre de santé
  • Première nation Magnetawan, centre de santé
  • Première nation Nipissing, Lawrence Commanda Health Centre
  • Première nation Wausaksing, services de santé et services sociaux

Muskoka-Parry Sound

  • Association canadienne pour la santé mentale (Muskoka-Parry Sound)
  • Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound
  • Bureau de santé du district de Simcoe-Muskoka
  • Family, Youth and Child Services of Muskoka
  • Muskoka Family Focus
  • Membres de la communauté

District de Nipissing

  • Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound
  • Centre d’accès aux soins communautaires du Nord-Est
  • Centre régional de santé de North Bay
  • Clinique dirigée par des infirmières praticiennes de North Bay
  • Comité du SIDA de North Bay et de la région
  • Nation métisse de l’Ontario
  • North Bay Indian Friendship Centre
  • Société d’aide à l’enfance du district de Nipissing et Parry Sound

District d’Algoma

  • Association canadienne pour la santé mentale (Sault Ste. Marie)
  • Centre Supérieur d’enfants – carrefour Meilleur départ (Wawa)
  • Child Care Algoma
  • Clinique dirigée par des infirmières praticiennes d’Algoma
  • Équipe de santé familiale de Wawa
  • Hôpital de Sault-Sainte-Marie
  • Meilleur départ Algoma
  • Membres de la communauté
  • Santé publique Algoma
  • Services aux familles d’Algoma

Grand Sudbury et les environs

  • Horizon Santé-Nord
  • Initiative du Nord pour l’action sociale
  • Monarch Recovery Services
  • Nos enfants, notre avenir
  • Partir d’un bon pas pour un avenir meilleur
  • Ressources pour l’enfance et la communauté
  • Service de santé publique de Sudbury et du district

Timiskaming

  • Conseil d’administration des services sociaux du district de Timiskaming
  • Sages-femmes Timiskaming
  • Services à la famille et à l’enfance du Nord-Est de l’Ontario (Kirkland Lake)
  • Services à la famille et à l’enfance du Nord-Est de l’Ontario (Timiskaming)
  • Services de santé du Timiskaming

Timmins et son district

  • Association canadienne pour la santé mentale (Timmins)
  • Balance on Purpose Consulting and Coaching
  • Bureau de santé de Porcupine (Moosonee)
  • Bureau de santé de Porcupine (Timmins)
  • Services à la famille et à l’enfance du Nord-Est de l’Ontario (Hearst)
  • Services à la famille et à l’enfance du Nord-Est de l’Ontario (Kapuskasing)
  • Services à la famille et à l’enfance du Nord-Est de l’Ontario (Timmins)
  • Timmins Native Friendship Centre
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1. Faire des THP un enjeu prioritaire

Avant toute autre chose, il faut faire des THP une priorité. Le manque de sensibilisation et les lacunes dans le diagnostic et le traitement de ces maladies mentales peuvent avoir des conséquences profondes pour tous les membres de la famille. Nous savons que les THP ont un important coût économique et social et constituent un fardeau pour le réseau de services sociaux et de soins de santé en Ontario.

Résultats attendus

  • Atténuer les conséquences sociales et économiques des THP
  • Réduire la stigmatisation et la honte qui poussent de nombreuses familles à souffrir en silence
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2. Sensibiliser les citoyens aux THP

La sensibilisation passe par l’éducation continue. Les membres de la communauté doivent être conscients de la prévalence des THP, des facteurs de risque et des moyens d’obtenir de l’aide. Dans une communauté bien informée, tous sont prêts à offrir leur aide, tant les fournisseurs de services que les citoyens en général.

Résultats attendus

  • Réduire la stigmatisation et la honte
  • Susciter la discussion à l’échelle communautaire
  • Adopter des pratiques exemplaires
  • Inciter les familles à demander de l’aide
  • Inciter les professionnels à faire du dépistage et à repérer les familles qui pourraient être touchées
  • Souligner l’importance du développement sain du nourrisson et de l’enfant au sein des familles touchées
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3. Fournir aux communautés du Nord de l’Ontario un financement pour qu’elles offrent :

a. des services qui tiennent compte des THP et de la réalité culturelle des personnes touchées
b. un ensemble complet de services adaptés à la réalité culturelle des familles et aux étapes du développement du nourrisson et de l’enfant.

Il faut consacrer des fonds pour établir rapidement un continuum de soins complet en matière de THP dans le Nord de l’Ontario. Le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse a reçu pour instructions de travailler en partenariat avec le ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Dans la même veine, la Stratégie préconise un partenariat entre ministères pour le financement des services.

Résultats attendus

  • Injecter des fonds pour soutenir le continuum des soins
  • Accroître la sensibilisation
  • Mettre en place un dépistage pour le développement du nourrisson et de l’enfant
  • Tenir compte des enfants et des familles dans les services
  • Établir un protocole universel de dépistage pour les THP dans le Nord de l’Ontario (parents et enfants)
  • Créer des cartes/schémas de services pour l’ensemble du Nord de l’Ontario
  • Concevoir un modèle de traitement axé sur les pratiques exemplaires pour le Nord de l’Ontario
  • Inclure ce qui suit dans le menu de services : dépistage, admission, évaluation, traitement et soutien au rétablissement
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1. Faire des THP un enjeu prioritaire

Avant toute autre chose, il faut faire des THP une priorité. Le manque de sensibilisation et les lacunes dans le diagnostic et le traitement de ces maladies mentales peuvent avoir des conséquences profondes pour tous les membres de la famille. Nous savons que les THP ont un important coût économique et social et constituent un fardeau pour le réseau de services sociaux et de soins de santé en Ontario.

Résultats attendus

  • Atténuer les conséquences sociales et économiques des THP
  • Réduire la stigmatisation et la honte qui poussent de nombreuses familles à souffrir en silence

2. Sensibiliser les citoyens aux THP

La sensibilisation passe par l’éducation continue. Les membres de la communauté doivent être conscients de la prévalence des THP, des facteurs de risque et des moyens d’obtenir de l’aide. Dans une communauté bien informée, tous sont prêts à offrir leur aide, tant les fournisseurs de services que les citoyens en général.

Résultats attendus

  • Réduire la stigmatisation et la honte
  • Susciter la discussion à l’échelle communautaire
  • Adopter des pratiques exemplaires
  • Inciter les familles à demander de l’aide
  • Inciter les professionnels à faire du dépistage et à repérer les familles qui pourraient être touchées
  • Souligner l’importance du développement sain du nourrisson et de l’enfant au sein des familles touchées

3. Fournir aux communautés du Nord de l’Ontario un financement pour qu’elles offrent :

a. des services qui tiennent compte des THP et de la réalité culturelle des personnes touchées
b. un ensemble complet de services adaptés à la réalité culturelle des familles et aux étapes du développement du nourrisson et de l’enfant.

Il faut consacrer des fonds pour établir rapidement un continuum de soins complet en matière de THP dans le Nord de l’Ontario. Le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse a reçu pour instructions de travailler en partenariat avec le ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Dans la même veine, la Stratégie préconise un partenariat entre ministères pour le financement des services.

Résultats attendus

  • Injecter des fonds pour soutenir le continuum des soins
  • Accroître la sensibilisation
  • Mettre en place un dépistage pour le développement du nourrisson et de l’enfant
  • Tenir compte des enfants et des familles dans les services
  • Établir un protocole universel de dépistage pour les THP dans le Nord de l’Ontario (parents et enfants)
  • Créer des cartes/schémas de services pour l’ensemble du Nord de l’Ontario
  • Concevoir un modèle de traitement axé sur les pratiques exemplaires pour le Nord de l’Ontario
  • Inclure ce qui suit dans le menu de services : dépistage, admission, évaluation, traitement et soutien au rétablissement
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